Nous entendons beaucoup parler des discussions avec le MERCOSUR, dont je comprends parfaitement qu'elles puissent susciter des inquiétudes, mais nous avons fixé des lignes rouges. L'accord avec le MERCOSUR n'est pas encore signé et, d'après les informations dont je dispose, il ne semble pas en prendre le chemin.
En outre, la signature de tels accords ouvre une période d'application provisoire de cinq à six ans que nous devrons mettre profit pour monter en gamme.
Je prends un exemple dans la magnifique circonscription de Châteaulin, celle de Richard Ferrand : le groupe Doux. La contractualisation avec les éleveurs va être signée avec une entreprise de la Sarthe – LDC – qui a fait le pari de la montée en gamme, considérant qu'il était vain d'essayer de concurrencer le Brésil ou l'Ukraine sur la fourniture de poulets pesant 1,9 kilo. Nous ne pouvons pas être compétitifs sur de tels marchés. En outre, les consommateurs ne sont pas demandeurs de ce type de produits : ils veulent des produits à plus forte valeur ajoutée.