Se contenter d'apposer une étiquette sur des produits que la France s'interdit de produire pour des raisons sanitaires, c'est peut-être un peu maltraiter les consommateurs les moins avertis.
De la diversité des opinions – droite, gauche, libéraux, régulateurs, ONG, radicaux de tous ordres – , et de trente-trois heures d'écoute et d'échange, est sortie une position qui a le mérite de l'éthique et qui fixe un cap que nous pourrions tenir dans cette Assemblée : « La ligne française en matière d'échanges commerciaux doit respecter des limites éthiques : ne pas fragiliser par nos exportations les paysanneries des pays en voie de développement et refuser, à travers nos importations, d'offrir aux citoyens les plus défavorisés des produits de moindre qualité sanitaire. »