La volonté du Président de la République, exprimée à la fin du mois de février à la nouvelle génération agricole, est de donner un avenir à l'agriculture française, et cette volonté ne doit pas faiblir. Notre agriculture fait partie de notre patrimoine, de nos paysages, de notre identité profonde, de ce à quoi nous sommes attachés. On aime choisir les aliments qu'on mange, savoir où ils sont produits et pouvoir les suivre. On aime qu'ils soient de qualité et bons pour la santé.
Pourtant, fin 2017, la Mutualité sociale agricole a tiré la sonnette d'alarme sur les revenus des agriculteurs, qui, dans un tiers des cas, sont inférieurs au seuil de pauvreté.
Dès lors, pour assurer une agriculture pérenne et pour que ceux qui la font puissent vivre dignement de leur travail et de leur vocation, leur rémunération doit être établie à sa juste valeur et de manière collective.
L'amendement tend à modifier l'alinéa 15 de l'article 1er, qui précise qu'il faut aligner les prix « aux critères et modalités de détermination et de révision ». En un mot, si les indicateurs montent, les prix payés aux agriculteurs monteront. Tel est l'intérêt d'un indicateur du coût de revient.