Imaginez que Bigard ait décidé ce qui était ou non un signe de qualité ; imaginez que Nestlé ait défini le commerce équitable.
Heureusement, il y a eu des accords interprofessionnels, une société civile, des acteurs économiques et sociaux qui se sont parlé. L'État a apporté sa garantie. Après, il y a des certificateurs et la mise en route de l'économie dans un cadre reposant sur des règles. De la même façon qu'un fleuve a des rives, le marché est canalisé, organisé et, finalement, prospère. Nous devons prendre exemple sur ces cas où la puissance publique ne laisse pas le libéralisme fixer toutes les normes, mais force la liberté de l'entreprise à entrer dans des accords d'intérêt général, pour le bien des personnes et de notre planète.