Je ne partage pas du tout le point de vue de M. le rapporteur. Sur d'autres sujets, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, la DGCCRF, a parfaitement pu intervenir alors qu'il n'y avait pas de situation de crise – je me souviens d'un certain ministre de l'économie et des finances, il y a quelques années. L'amendement du président Chassaigne répond totalement à une logique, qui est d'assurer aux agriculteurs une vision compréhensible de la formation du prix. Affirmer que l'on ne peut déroger à la réglementation de l'Union européenne qu'en cas de crise est faux : certains, parmi les ministres précédemment en responsabilité au ministère de l'économie des finances, ont été capables d'actionner ce type de mécanisme.