Balayons, tout d'abord, un argument de pure forme. Le Parlement sert à quelque chose : posons cela comme postulat. J'en ai un peu assez, entre la dureté de la transposition européenne et la nécessité de s'incliner sans cesse devant le consensus issu des acteurs de la société civile, que l'on nous explique à nous, parlementaires, que tels des notaires, nous sommes uniquement là pour avaliser le consentement entre deux parties ! Voilà mon postulat ! Nous sommes là pour travailler et améliorer le texte : laissez-nous le faire !
Ensuite, vous nous dites que l'Observatoire de la formation des prix et des marges n'a pas les moyens de faire cela. Mais il ne tient qu'à nous qu'il les ait ! Ne trouvez-vous pas un peu embêtant que, dans un domaine aussi complexe que celui des relations entre la grande distribution et les agriculteurs, il n'y ait aucun gendarme, aucun arbitre ?