Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le vice-président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous voterons ce texte, et je salue à cet égard le bon travail qui a été réalisé, en particulier par le président Waserman. Je crois que nous progressons, modestement, certes, mais réellement. Il me semble indispensable que les parlementaires puissent appartenir à ce type de commissions et d'instances, éléments d'information et de respiration.
Un parlementaire ne doit pas légiférer dans l'abstrait, mais disposer d'informations, de connaissances et avoir à l'esprit certaines situations individuelles. Les circonscriptions le permettaient, mais je crains qu'elles ne prennent de telles dimensions désormais que cet échange avec les personnes n'en soit compliqué. Il faut en tout cas que nous participions à ce type de commissions et d'instances, au niveau national comme au niveau local – peut-être plus encore à ce niveau.
Je ne ferai aucun procès d'intention au président quant aux nominations. Jusqu'à présent, il n'y a pas de difficultés dans ce domaine, et j'espère qu'il n'y en aura pas.
Si participer à ces instances est très positif, encore faut-il que nous y jouions un rôle, et je voudrais insister sur ce point. En tant que parlementaires, nous n'avons pas vocation à être, comme au théâtre, des porteurs de hallebarde, figurants de deuxième zone, …