Prenons un exemple très concret. Je suis incapable d'avoir la moindre relation avec le recteur de l'académie de Rennes, qui ne m'associe aucunement aux échanges et réflexions sur les langues régionales, bien que je sois investi depuis longtemps sur ces questions. C'est incroyable, mais c'est le cas. Cela signifie beaucoup : c'est d'abord une marque de mépris, mais aussi d'ignorance. Cela signifie que nous ne comptons pas. Il est vrai que nous comptons moins. Rappelez-vous, mes chers collègues, que la première décision que nous avons prise dans ce mandat a été de dégrader notre situation. Les interlocuteurs administratifs l'ont bien entendu.
Nous voterons donc le texte, qui est de qualité, mais, monsieur le secrétaire d'État, veillez à ce que les administrations, même si elles ne nous entendent que d'une oreille, puissent au moins faire semblant d'écouter les parlementaires et qu'elles aient, du moins en apparence, un minimum de respect.