Je remercie le Gouvernement, qui s'apprête à plaider ce dossier à l'échelon européen.
Christian Jacob se met dans les pas de François Guillaume, dans mon département : j'ai de l'estime et du respect pour ce dernier, mais il a combattu férocement les quotas laitiers au motif que cela nous empêcherait d'exporter et limiterait la liberté. Or ils ont permis quatre décennies de revenus quasiment garantis et de modernisation des exploitations ; la capacité d'exportation n'a pas été empêchée, et vous le savez très bien.
Nous sommes des régulateurs, nous assumons clairement que la gauche, représentée dans sa diversité dans cette assemblée, est du côté des régulateurs, parce que l'agriculture ne marche pas avec le libéralisme : le meilleur de l'entreprise se révèle dès lors que les marchés sont organisés et protégés. Voilà notre ligne.
Ce débat aura au moins permis de rappeler, au-delà des illusions sur des amendements faussement communs, que nous avons de vraies divergences. Je suis heureux de retrouver ce bon vieux monde avec vous, Christian Jacob : nous ne sommes pas d'accord.