Je voudrais rapporter un débat qui s'est tenu à l'occasion des États généraux de l'alimentation et qui réunissait tous les acteurs : l'Association nationale des industries alimentaires – l'ANIA – , les syndicats dans leur diversité, la société civile. Il s'agissait là aussi de résoudre ce problème : comment produire dans le contexte mondialisé d'aujourd'hui ?
Notre amendement s'inscrit dans le droit-fil d'orientations qui ont été approuvées par tous ces acteurs. Alors, je vous en prie, pas de caricatures : il ne s'agit pas d'opposer le super-qualitatif local protégé et l'ouverture à tous les vents de la mondialisation. Le monde et les marchés ne sont pas tels. L'essentiel, pour la France et l'Europe, est tout d'abord de reconquérir leur autonomie en protéines pour l'alimentation animale et humaine.