Sur cette question sanitaire, il n'est pas possible – excusez la trivialité du terme – de mégoter.
D'une part, le collecteur a également pour rôle d'assurer la transparence et la traçabilité des céréales qu'il livre sur d'autres sites.
D'autre part, nous avons bien évidemment évoqué ce sujet avec l'ensemble des acteurs de la filière céréalière, comme nous avons évoqué d'autres sujets avec les acteurs des filières laitière ou bovine. Lorsqu'une proposition comme la vôtre, qui a le mérite d'exister, de faire l'objet d'une réflexion et d'un travail, mais fait l'objet d'un consensus contre elle, il ne faut pas, je crois, s'opposer à la volonté de l'ensemble des acteurs d'une filière.
Comme je le disais tout à l'heure, un plan de la filière céréalière existe : il a pour objet d'améliorer la qualité de la production, d'augmenter les rendements et de mettre en place des plans et des démarches de progrès. Il faut également travailler, dans cette filière, sur des circuits courts, comme je l'ai vu, cette semaine, dans l'Indre : une filière blé 100 % française – il s'agit d'un bel exemple que j'aime à citer – y a été mise en place autour de circuits courts. Avant de pouvoir franchir l'étape de la transformation, l'ensemble des céréales passent cependant par un collecteur, qui vérifie que les règles sanitaires sont bien respectées.