C'est pourquoi nous choisissons de le faire à travers les ordonnances. Nous ne le faisons pas tous seuls, coupés du monde, isolés, ni avec des services, enfermés dans un bureau. Nous le faisons avec la coopération elle-même. Nous devons aussi tenir compte du grand débat coopératif, lancé par Coop France, qui, jusqu'à la fin de septembre 2019, participera de la réflexion que nous mènerons à travers ces ordonnances relatives au statut de la coopération.
Je vous ai présenté tout à l'heure des pistes pour le travail qui sera mené avec l'ensemble des acteurs du secteur coopératif. Nous oeuvrerons sur cette base pour évaluer et mettre en place la future ordonnance.
Comme je l'ai dit tout à l'heure, nous ne travaillerons pas seuls, et je souhaite que nous puissions le faire avec un groupe de parlementaires, dans le cadre du calendrier qui sera indiqué par l'ordonnance, soit six mois, ce qui nous permettra de poser les bases d'une réflexion.
S'agissant des coopératives elles-mêmes, je veux tuer dans l'oeuf ce qui a été dit précédemment. Je viens d'un territoire, le département de la Manche, qui compte de belles coopératives, avec des emplois, qui structurent parfaitement les filières laitières ou maraîchères, qui ont des débouchés commerciaux, qui affichent de bons résultats et qui réussissent plutôt bien.