Monsieur le ministre, j'ai bien entendu vos explications, mais cette disposition mériterait tout de même d'être introduite dans le texte tant elle est pertinente. Elle porte sur les vins et les eaux-de-vie, mais pourrait avantageusement être étendue à toutes les AOP, les appellations d'origine protégée. Je pense en particulier aux fromages, qui ne devraient pas pouvoir être mis en vente à un prix anormalement bas, car cela induit le consommateur en erreur en lui laissant penser que des produits respectant des cahiers des charges exigeants pourraient être bradés.
Cette disposition a bien sa place au coeur de ce projet de loi, car de telles pratiques sont aux antipodes de l'objectif que nous nous sommes fixé : inviter le consommateur à faire le lien entre le prix d'un produit et son coût de production, qui traduit la juste rémunération de celui qui l'a fabriqué.