La voilà, la réalité ! Je le répète : il faut aller beaucoup plus loin.
Le deuxième argument, je le tire d'un ouvrage que je vous conseille de lire : Les réseaux de la malbouffe, de Géraldine Meignan, publié en 2015. En réalité, c'est, en quelque sorte, un cadeau que l'on fait à la grande distribution. Ce que je veux dire par là, c'est que ce cycle infernal, il faut l'interrompre ; c'est l'intérêt de tout le monde. Il y a, en effet, une autre conséquence à laisser la grande distribution imposer des prix de plus en plus bas, c'est le développement de l'appât du gain, ce que j'ai appelé il y a deux jours les « eaux glacées du calcul égoïste ». Cet appât du gain, cette recherche du prix le plus bas sont le plus souvent à l'origine des scandales alimentaires : ce fut le cas du lait contaminé à la mélamine en Chine, des lasagnes à la viande de cheval, des faux champagnes commercialisés par la mafia italienne. En cherchant toujours le prix le plus bas, on pousse à des malversations.
Voyez, chers collègues, le communiste que je suis, par son intervention et ses propositions, cherche en définitive à rendre service au capitalisme et à la grande distribution !