Monsieur le président, monsieur le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, monsieur le président et monsieur le rapporteur de la commission des affaires économiques, madame la rapporteure pour avis de la commission du développement durable, mes chers collègues, cet article 11 vise à répondre aux attentes des citoyens en matière de qualité des produits proposés par la restauration collective publique, en améliorant leur alimentation par un renforcement des dispositions du code rural et de la pêche maritime.
Ainsi, l'article 11 fixe l'objectif qu'au plus tard le 1er janvier 2022, les repas servis dans les restaurants collectifs comprennent une part de 50 % de produits portant des signes de qualité, des mentions valorisantes ou des caractéristiques équivalentes, dont 20 % de produits issus de l'agriculture biologique.
Aujourd'hui, la restauration collective publique représente un repas sur sept consommés en France. Il est donc indispensable de proposer à nos concitoyens une offre alimentaire de bonne qualité nutritionnelle, leur permettant de se garantir une bonne santé et de se nourrir dans de bonnes conditions.
Lors de son discours d'ouverture des États généraux de l'alimentation – EGA – à Rungis, le 11 octobre 2017, le Président de la République Emmanuel Macron a affirmé : « l'amélioration de l'offre nutritionnelle dans la restauration collective publique nous permettra de repenser territorialement notre alimentation et d'accompagner la nécessaire restructuration de certaines filières. »
De cette façon, et alors que les EGA ont souligné que la restauration collective publique devait représenter un levier incontournable pour proposer une alimentation saine, durable et accessible à tous, il est important de garantir l'évolution des pratiques alimentaires des Françaises et des Français. Ils en ont besoin.
C'est tout l'objet de cet article, qui, par un excellent travail en commission, a été modifié et, surtout, bonifié – car, toutes et tous ici présents, nous sommes les premiers concernés, au travers de nos enfants, de nos petits-enfants et de nos parents.
Par ailleurs, certains des amendements que nous aurons à examiner en lien avec l'article 11 sont en faveur de notre viticulture. En tant que coprésidente du groupe d'études « Vigne, vin et oenologie », je nous souhaite d'avoir à cette occasion un débat de qualité et éclairé. La profession attend des signaux positifs, une profession qui, comme vous l'avez tous dit tout à l'heure, est porteuse d'une réelle économie, valorise le patrimoine de notre pays et est animée par des femmes et des hommes amoureux de leur métier et de leurs vignes.