La montée en gamme représente une véritable opportunité. La question, c'est de trouver le chemin, de savoir accompagner la mutation des modèles de production et de transformation.
Quoi qu'il en soit, c'est la seule direction valable. Pourquoi ? Parce que c'est valable économiquement : c'est en répondant à la demande que nous allons regagner des parts de marchés, y compris dans notre pays.
Prenez l'exemple de la filière poulet : aujourd'hui, nous importons – je parle sous le contrôle du ministre – 45 % des poulets que nous consommons. Si nous montons en gamme, nous pourrons sans doute regagner des parts de marché en France. Et nous le ferons aussi à l'exportation ! En effet, la demande qui s'exprime chez nous existe également dans d'autres pays : il s'agit d'un mouvement mondial.
Il faut donc être capable d'accompagner cette évolution, de créer ce nouveau modèle de développement économique pour notre agriculture, pour notre industrie agroalimentaire et, plus généralement, pour tous les acteurs de l'alimentation en France.
En tout cas, une opportunité s'offre à nous, durant les nuits et les jours que nous passer sur ce projet de loi : nous pouvons affirmer une grande vision, une vraie vision en faveur d'une politique alimentaire ambitieuse à l'échelle de notre pays.
Je suis convaincu que si nous savons nous écouter les uns les autres, que si, monsieur le ministre, vous êtes prêt à être à l'écoute des propositions que les uns et les autres feront, vous pourrez accomplir quelque chose de fort pour notre pays.
Sachez quoi qu'il en soit que les députés du groupe Nouvelle Gauche sont disponibles pour cela.