C'est là-dessus qu'il faut travailler : ces deux mondes doivent se comprendre. Je voudrais à ce propos rebondir sur ce que disait M. Garot tout à l'heure. Vous avez raison, cher collègue : il faut entendre ce que disent les consommateurs et ce que disent les agriculteurs. Notre rôle est de les faire se comprendre : rien ne se fera s'ils se dressent les uns contre les autres.
Ensuite, pour avancer, il faut se donner des objectifs. Le texte comporte un certain nombre d'avancées, s'agissant du bien-être animal, des produits phytosanitaires : ce sont des exigences que nous devons défendre. Et comme c'est un exercice difficile et que l'équilibre est fragile, il faudra le faire en ne perdant pas de vue l'impératif, souligné à la fois par le Président de la République, par le Premier ministre et par le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, que ce ne doit pas être au prix de surtranspositions supplémentaires.