Dans le même esprit que Vincent Descoeur, et précédemment, Isabelle Valentin, je pense que nous devons fixer des objectifs qui soient réalisables. Attention au piège dans lequel nous sommes en train de nous enfermer.
Certaines collectivités travaillent avec des prestataires, d'autres en régie. Je crois d'ailleurs avoir été le seul maire d'une ville de plus de 10 000 habitants à avoir basculé toute l'alimentation en régie et à avoir imposé à toutes les cantines de travailler avec des produits frais, sans compter que les repas sont confectionnés et servis par des travailleurs handicapés. Bref, nous avons essayé d'être sur tous les fronts, au maximum de ce que nous pouvions faire en matière d'alimentation et aussi d'insertion des travailleurs handicapés, ce qui est un autre sujet.
Si nous fixons cet objectif de 50 %, certaines collectivités n'auront pas la capacité de trouver sur place des produits bio ou SIQO. Les maires, qu'ils travaillent en régie ou avec un prestataire, se verront présenter une assiette correspondant au cahier des charges : il y aura du bio. Mais ce sera du bio importé, au détriment de produits de qualité de proximité ! À vouloir trop bien faire, je pense que nous sommes en train de nous pénaliser.
Le 29/05/2018 à 10:32, Laïc1 a dit :
"Attention au piège dans lequel nous sommes en train de nous enfermer."
A ne pas parler du porc sous aucun prétexte dans les cantines scolaires de la République, le piège de l'intégrisme conquérant s'est en effet refermé sur les députés.
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