Monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, c'est un amendement dont nous avons discuté en commission des affaires économiques. Il distingue la notion de développement durable et de celle de cycle de vie. Il avait été voté à l'unanimité en 2017 lors de l'examen du projet de loi Égalité et citoyenneté.
Je reprends les arguments de mes collègues, qui ont évoqué la salers, la charolaise, la blonde d'Aquitaine, pour ne citer que ces races : comparons un bovin élevé à l'herbe, au pâturage, sur une période de vingt-quatre à trente mois, à un bovin élevé en feedlot, au Brésil ou en Argentine, à coup de farines, d'antibiotiques, de perturbateurs endocriniens, d'hormones de croissance et que sais-je encore, le tout en dix-huit mois ! Dans le second cas, le cycle de vie est plus court, mais du point de vue du développement durable, il n'y a pas photo : c'est le bovin élevé dans nos montagnes, dans nos vallées, qui est plus vertueux.