L'amendement porte également sur la HVE 3 et rejoint celui qu'a défendu M. Potier. Il est placé à un endroit différent car les certifications environnementales sont abordées dans l'alinéa 7.
Il existe aujourd'hui trois niveaux de certification environnementale dont deux ne permettent pas aujourd'hui d'atteindre les objectifs que nous devons nous fixer, notamment en termes de préservation de la biodiversité – on a peu entendu jusqu'à présent le terme de biodiversité dans ce débat, ni d'ailleurs en général dans cet hémicycle. Notre biodiversité est en grand danger. Nous devons mettre en place des mesures pour la préserver. La HVE 3 est à cet égard un outil excellent, qui se développe de plus en plus.
Mais il est vrai que l'objectif de respecter la HVE 3 d'ici à 2022 est très difficile à tenir. L'octroi d'un délai supplémentaire jusqu'en 2025 me paraît un bon compromis qui permet d'adresser un signal à ces structures qui s'engagent, qui investissent et qui demandent aussi notre soutien dans la démarche d'exigence qu'elles ont entreprise.
Il s'agit d'un amendement réaliste : sachant que 2022 est trop proche, il donne un délai.