Cet amendement ne revient pas sur notre débat de tout à l'heure, mais il prolonge la discussion en demandant que l'on diminue la consommation des protéines animales dans les cantines scolaires de 20 % par rapport au niveau du 1er janvier 2019.
En effet, les vingt plus grandes entreprises de viande et de produits laitiers ont émis en 2016 plus de gaz à effet de serre que toute l'Allemagne. Si ces entreprises étaient un pays, celui-ci serait le septième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde.
Il s'agit donc d'un enjeu extrêmement fort, et nous devrons, à court ou moyen terme, de manière forcée ou préventive, changer le modèle actuel de la filière agricole et de celle de la viande pour accroître la rémunération des producteurs et protéger la santé. Ainsi, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation a montré que la quantité de protéines animales servie dans les cantines scolaires était deux à six fois supérieure à ses recommandations. Diversifier les protéines pour faire plus de place aux protéines végétales me semble important. Cet amendement est assez raisonnable.