Cet amendement, dont M. Mathiasin est le premier signataire, vise à tenir compte de la situation des territoires d'outre-mer, dans lesquels il sera très difficile de consacrer 15 % de la surface agricole utile à l'agriculture biologique d'ici à 2022.
La surface agricole biologique y est très actuellement réduite. Les surfaces sont limitées. On déplore en outre un manque de recherches sur ce sujet comme sur les techniques alternatives. Et surtout, les terres contaminées par le chlordécone ne peuvent être intégrées à l'agriculture biologique.
Il semble donc nécessaire de prévoir un délai plus long avant d'appliquer la mesure dans ces territoires.