C'est ce que j'ai entendu, mais comme vous me prenez pour une machine à polémiques…
Nous nous occupons pour l'heure de la filière bovine mais n'oublions pas que nos inquiétudes se sont révélées fondées dans le passé pour un certain nombre de secteurs, en particulier celui des fruits, qui a subi cette concurrence déloyale, tant sur le plan fiscal, environnemental, que social.
Si nous devons rétablir des mesures de réciprocité dans les accords internationaux, je souhaite qu'elles ne concernent pas seulement la filière bovine mais s'étendent à celle des fruits et légumes, qui a particulièrement souffert – les cerises, les abricots.
Plus généralement, en négligeant d'insérer des clauses environnementales, fiscales et sociales, vous arrêtez le progrès, puisque c'est le moins-disant qui gagne. Voyez la situation en Espagne ou au Maroc, pour les fraises : la concurrence y est extrêmement déloyale, et c'est le moins-disant social qui l'emporte.
Je suis d'accord pour soutenir les amendements des camarades du groupe Les Républicains, mais il me semble que nous devrions étendre le dispositif et ne pas le cantonner à la filière bovine.