L'intervention du président de la commission des affaires économiques illustre, s'il en était besoin, la nécessité d'une plus grande transparence. En effet, à aucun moment nous n'avons eu connaissance des informations qu'il a délivrées. Ce n'est pas faire du protectionnisme que d'exiger que les produits importés, destinés à la consommation dans notre pays, satisfassent aux mêmes exigences que ceux que nous produisons ? Ce n'est pas non plus donner des leçons au monde entier, c'est protéger le consommateur.
L'étiquetage a fait ici l'objet de débats passionnés : si vous considérez que c'est se protéger au plan économique que d'exiger que les produits importés soient soumis aux mêmes normes que celles qui sont imposées à nos producteurs, vous commettez une erreur. Il s'agit simplement de protéger le consommateur.