Je tiens à rappeler que le CETA fera l'objet d'un débat à l'Assemblée en principe au second semestre, à la suite de son entrée en vigueur provisoire – il est important de le confirmer.
De plus, aujourd'hui, la filière bovine française est mieux organisée que la filière bovine canadienne, qui n'utilise que 425 tonnes de son contingent de 15 000 tonnes, qui sera porté, post-CETA, à 45 000 tonnes. Il est donc préférable de voir le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Pour les agriculteurs français, ce traité représente une aubaine, puisque les Canadiens devront s'adapter au marché français, c'est-à-dire à nos conditions, qui sont celles d'une viande sans hormones ni antibiotiques. Les Canadiens étant loin derrière nous, nous devons nous montrer combatifs et surtout ne pas donner de nous une image négative.