Il n'est jamais bon de recourir à des généralités. Les amendements en discussion ont pour objet l'équilibre des relations commerciales, une concurrence équitable et, surtout, la sécurité sanitaire.
On a évoqué le CETA et le Mercosur, alors que ce sont deux cas complètement différents. Le CETA ne concerne aujourd'hui que les trente-six fermes canadiennes capables d'exporter des viandes bovines en France pour un total de 4 000 têtes. C'est pourquoi les Canadiens n'utilisent à l'heure actuelle que 1 % de leur quota. On sait que l'accord avec le Canada n'est pas seulement viable : il est même favorable à l'agriculture française.
Nous sommes en pleines négociations avec le Mercosur : c'est donc sur elles qu'il convient aujourd'hui de peser. Monsieur le ministre, ces amendements ont été déposés afin de vous sensibiliser sur le sujet et vous inciter à porter dans cette discussion la voix de la France, en faisant valoir que le gouvernement français et la représentation nationale sont attentifs au contenu des futurs accords avec le Mercosur.
Il y va de la sécurité sanitaire des Européens et des Français : ces amendements sont bons, parce qu'ils servent à montrer que nous sommes attentifs à ces négociations.