Aujourd'hui, le marché est terrible pour l'agriculture. Nous ne disposons pas des chiffres relatifs au CETA : je ne sais donc pas ce qui a été négocié pour la viande. En revanche, je sais pourquoi les Canadiens ont réclamé avec véhémence ce fameux droit à exporter sans droit de douane 15 000 tonnes de viande. Contrairement à ce qui a été dit, ils ne se contentent pas de 450 tonnes… Expliquez-moi ! Vous dites qu'ils ne seront pas capables de produire davantage, mais rassurez-vous : ils produiront la quantité qu'ils auront négociée ! Demain, il n'y aura pratiquement plus de droits de douane, alors que c'est justement ce qui faisait notre force et qui nous protégeait. Je veux bien tout entendre, mais là…
Nous négocions nos broutards avec la Turquie et l'Italie : je vous assure que nous sommes très ouverts aux marchés extérieurs. Mais nous sommes aussi très méfiants quant à la qualité sanitaire. Voilà justement les deux sujets dont nous discutons depuis mardi : la qualité et le revenu. Pensez aux consommateurs qui vont bouffer de la merde !