Je rappelle – on l'a redit plusieurs fois – que la courbe de la pauvreté suit celle de l'obésité. C'est là un vrai problème et nos associations sont inquiètes.
Il faudra aussi, sur les territoires, accompagner la possibilité donnée aux cantines scolaires de servir aux plus démunis de notre pays les repas qui n'auront pas été consommés. Au-delà du fait que, grâce à l'action menée, cela sera désormais possible, il conviendra d'accompagner cette démarche pour qu'elle devienne une réalité.
Il nous faudra aussi réfléchir sur ces repas destinés aux plus humbles, car les collectes donnent le plus souvent lieu à la distribution de conserves : comment travailler pour que les populations les plus défavorisées aient accès à des fruits et légumes frais – car elles ont évidemment le droit de manger comme tout le monde ?