Pour poursuivre les débats que nous avons eus au cours de cette dernière heure, nous souhaitons valoriser le rôle singulier de l'agriculture dans les échanges économiques internationaux et dans les échanges commerciaux.
Nous considérons en effet – comme vous, sans doute – que l'agriculture n'est pas une marchandise comme les autres, d'abord parce qu'il s'agit de la base de notre nourriture quotidienne, ensuite parce qu'elle est une contribution essentielle à la lutte contre le changement climatique, et enfin parce qu'elle est aussi un enjeu de souveraineté pour les peuples et les États. Si l'on pose ces enjeux dans cet ordre, on se demande immédiatement s'il ne faut pas affirmer ce rôle singulier.
François Mitterrand, lorsqu'il était Président de la République, avait arraché l'exception culturelle. Nous proposons, quant à nous, de mener le combat d'une exception agriculturelle et voudrions que la France mène ce combat dans les échanges internationaux. Les défis, comme on l'a bien compris ce soir, sont devant nous et au sein de l'Union européenne.
Voilà donc l'amendement que nous vous proposons en faveur d'une défense et d'une valorisation de l'exception agriculturelle.