Dans tout échange, il y a des gagnants et des perdants. Avec le CETA – Comprehensive economic and trade agreement –, nous avons gagné avec les laitiers mais nous perdons avec le boeuf. La différence, c'est que, dans les accords internationaux, l'agriculture ne doit pas servir de variable d'ajustement. Nos agriculteurs, qui sont tout petits face à la grande distribution, ne s'appellent pas Veolia ou Suez : ils n'ont pas les équipes pour négocier dans les échanges internationaux. Il ne faut donc pas, dans ces échanges, privilégier systématiquement les accords industriels.