Avant de devenir député, et jusque pendant la campagne électorale, considérant que j'avais beaucoup à apprendre dans le domaine qui nous occupe aujourd'hui, tout m'était prétexte pour rencontrer des agriculteurs et visiter des fermes pour entendre le monde agricole. J'ai mesuré à cette occasion que sur mon territoire, notamment dans le pays de Bray, les jeunes générations avaient fait d'énormes efforts pour réduire leur recours au glyphosate, notamment en passant à l'agriculture de conservation.
Dans le pays de Bray, les jeunes générations se sont tournées vers ce mode de culture, et je pense qu'il faut encourager cette évolution. Je suis pour qu'on sorte du glyphosate d'ici trois ans, à condition qu'il y ait des mesures d'accompagnement. Il faut créer les conditions concrètes pour que cela ne se limite pas à un effet d'affichage, mais devienne réalisable. Soutenir l'agriculture de conservation participe de cela.