Je reviens sur l'amendement de M. Descoeur, qui ne privilégie pas une zone puisque sa portée est générale.
Je reviens également sur le principe de la nouvelle politique impulsée par le Gouvernement. On peut bien sûr dire qu'il n'est pas utile d'aider certaines communes ou je ne sais qui, mais quand le Gouvernement, quand la puissance publique décident de lancer un plan d'action ambitieux, quel que soit le secteur, l'État accompagne toujours sa mise en route. Prenons l'exemple de la politique de la ville, des banlieues, de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine, l'ANRU : à un moment donné, l'État a donné une impulsion pour que les communes puissent, en quelque sorte, se mettre au niveau.
En l'occurrence, nous parlons d'un plan ambitieux pour l'agriculture, nous avons fixé un objectif de 50 % de bio dans les cantines scolaires. Ce n'est pas la routine, c'est un nouvel élan que nous voulons donner pour que l'on franchisse une, deux, trois marches supplémentaires ! Il est évident qu'au démarrage, il faudra bien aider les collectivités locales – sinon, elles constateront encore une fois qu'on leur demande des efforts, des efforts, des efforts, et qu'elles sont seules invitées à les faire. Il faut donc les aider un peu pour que ce plan réussisse.