Une part de la poignée de centimes de différence viendra de la meilleure compétitivité de la bio et des SIQO, massifiés grâce à cette loi. On y gagnera en prix parce que l'on en fera et que l'on en vendra plus. La « bio » passera à 10 %, 15 %, j'espère un jour à 30 % dans notre paysage national, et elle sera alors moins chère, parce que moins de frais seront perdus dans la logistique.
Le deuxième effort sera accompli par le citoyen qui, cela a été dit brillamment, devra faire un effort pour mieux payer sa nourriture. Il le fera également en faisant un effort civique afin de consommer autrement.
Troisième part, la seule dont vous devriez parler : celle de l'État, non pas providence mais stratège, qui investit dans le domaine écologique et dans la santé publique. Il devrait être capable d'accompagner notamment les collectivités les plus fragiles, parce que la santé publique, pour les gamins des milieux défavorisés, cela ne se négocie pas. C'est en cela que l'amendement de Guillaume Garot est très intelligent.