En effet, au niveau national, il est possible d'établir plus de justice par le biais de la redistribution, par des impôts plus justes, tels l'impôt sur le revenu, ou ce qu'il reste de l'ancien ISF – impôt de solidarité sur la fortune – , à savoir l'IFI – impôt sur la fortune immobilière. Cela permet d'assurer un équilibre entre les collectivités, entre leurs habitants, qui sont dans une situation d'inégalité. Le budget national constitue la garantie qu'on en fait une cause nationale et qu'on pourra obtenir une homogénéité sur le territoire. Dans le cas contraire, ce serait beaucoup plus facile pour certaines communes, dont les habitants sont plus aisés ou qui reçoivent des revenus liés à la présence d'entreprises. À l'inverse, d'autres communes – ma circonscription en abrite plusieurs – , qu'elles se situent dans les campagnes ou dans les quartiers populaires, vont éprouver davantage de difficultés à mettre en oeuvre cette mesure. Il me paraît donc normal que, si l'on prétend en faire une grande cause nationale, on aide les collectivités, et que cela passe en partie par le budget national.