Pendant le quinquennat précédent, j'ai beaucoup travaillé sur l'audiovisuel. Nous dialoguions régulièrement avec le CSA sur ces questions. Il est le régulateur dont nous avons besoin pour faire passer des messages et échanger avec les industriels comme avec les entreprises qui produisent ces publicités.
Lors des États généraux de l'alimentation, nous avons prévu que, dans la feuille de route 2018-2022 pour la politique de l'alimentation, les engagements soient renforcés au sein de la charte du CSA et que leur application soit étendue aux supports radio et internet.
Depuis lors, nous avons rencontré des représentants du CSA et commencé à travailler avec eux. De leur côté, ils se sont rapprochés des représentants des industriels pour accompagner les démarches et voir comment on pouvait progresser. Il faut moins de publicités pour les enfants dans les créneaux horaires où ils sont susceptibles de regarder la télévision. Il faut aussi que ces publicités soient plus accordées à nos objectifs, c'est-à-dire avec le souci d'une alimentation de meilleure qualité nutritionnelle, moins grasse, moins salée et moins sucrée.
Ce travail va se poursuivre avec les industriels. Nous ne sommes pas restés inactifs sur ce sujet. Je m'appuie sur la charte du CSA pour émettre un avis défavorable sur les amendements.