Vous venez d'évoquer les familles qui ont à leur charge une personne atteinte de handicap. C'est en effet une question très sérieuse, qui prend actuellement une dimension importante avec la problématique de l'autisme. Récemment, dans ma circonscription, un enfant est mort après s'être défenestré du neuvième étage pour rattraper son doudou tombé par la fenêtre. Des familles qui ont à leur charge un enfant autiste font des demandes de relogement au rez-de-chaussée ou au premier étage. Or, cette maladie n'est absolument pas prise en compte, non plus que les autres handicaps, dans le cadre de la loi DALO. Lorsque nous attribuons des logements pour répondre à ces situations d'extrême urgence, nous le faisons donc en sus de notre contingentement DALO, ajoutant ainsi des priorités aux priorités, au point d'asphyxier totalement le système. Et surtout, l'urgence n'est pas prise en compte.