J'ai, à l'invitation du ministre, retiré mon amendement visant à supprimer l'article. Celui que je défends ici vise par conséquent à améliorer et à élargir le dispositif envisagé. Restreindre la colocation à des logements construits ou aménagés spécifiquement à l'usage des personnes en perte d'autonomie est en effet discriminant car cela revient à interdire aux personnes en perte d'autonomie de vivre avec des personnes valides dans un logement sans aménagement spécifique. En outre, le dispositif envisagé est contraire à la volonté du Gouvernement qui promeut des politiques publiques visant à l'inclusion des personnes handicapées. L'adoption de cet amendement de bon sens permettra d'éviter d'éventuels recours juridiques légitimes de la part de personnes en perte d'autonomie et de la part d'associations mobilisées pour défendre leurs droits. Pour me résumer : il s'agit de permettre aux personnes handicapées ou en perte d'autonomie de vivre avec leurs proches.