Visiblement, je ne suis pas le seul à avoir été hors-la-loi…
Quand vous êtes face à quelqu'un qui vous a déjà « pourri » cinq immeubles et qui arrivent avec une DIA, vous ne vous demandez pas quelle est la motivation d'intérêt public : vous faites une préemption dissuasive, quatre fois en dessous du prix si besoin est. Comme ces gens-là ne sont généralement pas des premiers prix de vertu, il est rare qu'ils vous emmènent au tribunal. Il y en a un qui a poursuivi l'un de mes collègues maires pour préemption abusive. Il s'agissait de Jean-Pierre Brard, qui était maire de Montreuil. Et il a gagné !