Pour ne nommer personne, je vais répondre à nos collègues des groupes UDI-Agir et Les Républicains qui nous ont dit que le groupe La République en marche et le Gouvernement manquaient de pragmatisme et de cohésion sur la question du glyphosate. Je tiens juste à vous dire que ce texte ne parle à aucun moment de la suppression du glyphosate !
Nos agriculteurs, aujourd'hui, font énormément d'efforts pour réduire l'usage du glyphosate, et c'est pour cela que nous n'avons pas inscrit sa suppression dans notre texte. Dans l'agriculture de conservation, les quantités de glyphosate utilisées sont comprises entre 0,7 et 1 litre par hectare, alors que l'Europe nous autorise à aller jusqu'à 7 litres !
Nous devons valoriser les pratiques de l'agriculture de conservation et concevoir, dans les années à venir, des solutions alternatives. Ce n'est pas une question de temps, mais une question de solutions techniques et de méthodes culturales. Ce que dit le Gouvernement, c'est que nous devons tendre vers l'arrêt du glyphosate d'ici trois ans, si nous trouvons une technique ou une méthode culturale alternative, qui assure le même prix et le même rendement.
Si nous ne trouvons pas de solution et que nous devons prendre des décisions, elles seront prises au cas par cas.