Par ailleurs, en matière de production agricole, cela représente 7 milliards d'euros de chiffre d'affaires par an. On ne peut pas rogner ainsi, au détour d'un amendement, sans étude d'impact, 4 millions d'hectares de nos terres agricoles, ce qui serait un coup dur pour nos exploitants agricoles.
Troisièmement, vous avez évoqué un cadrage national, monsieur le ministre, sans entrer plus avant dans le détail, s'agissant notamment de la distance et des délais d'application envisagés.
En fin de compte, vous mettez les agriculteurs en difficulté. Leur soustraire 4 millions d'hectares du jour au lendemain, sans la moindre concertation, par le biais d'un amendement que l'on nous impose tel quel, ce n'est pas admissible !