On ne peut pas déplorer que l'équivalent d'un département soit avalé par le développement foncier tous les dix ans et amoindrir la capacité à exploiter des dizaines de milliers d'hectares de terres agricoles – ce qui nous en fera perdre mécaniquement bien davantage que l'équivalent d'un département tous les dix ans.
Monsieur le ministre, il faut débattre avec les représentants de la profession agricole. Il me semble d'ailleurs que telle est la feuille de route que vous avez adoptée.
Quant à l'amendement, il est trop lourd de risques de contentieux et de tensions entre les agriculteurs, les élus locaux – qui seront sollicités en permanence sur ces sujets – et le préfet – donc l'État – pour que nous puissions le voter. Nous ne le voterons donc pas.