Depuis cinq ans, les drones sont devenus des outils utiles et importants pour les agriculteurs qui étudient l'évolution des cultures et le développement des maladies cryptogamiques, se servent des images de leurs champs pour optimiser l'usage des intrants et gèrent au mieux les apports hydriques.
Je ne m'étendrai pas trop pour défendre cet amendement puisque la question a déjà été beaucoup évoquée. La réglementation qui encadre l'usage de ces drones est toutefois plus complexe qu'il n'y paraît. Il ne suffit pas d'en posséder un pour pouvoir l'utiliser. J'avais présenté une première version de cet amendement en commission. Le Breton étant têtu, monsieur le ministre, je l'ai récrit, sur vos conseils, en tenant compte des arguments que vous m'aviez opposés. J'espère que cette nouvelle rédaction permettra aux agriculteurs d'utiliser cet outil supplémentaire mis à sa disposition et de participer à une agriculture encore plus respectueuse de l'environnement, puisque le drone a aussi cette fonction.