Comme le soulignait précédemment Pierre Morel-À-L'Huissier, il est toujours bien de répéter certaines choses.
La séparation dite de la vente et du conseil concernant les produits phytopharmaceutiques doit non pas aller jusqu'à l'impasse d'une séparation capitalistique des structures, mais en premier lieu porter sur une séparation de la facturation, par l'établissement de factures distinctes.
À l'heure où les plateformes de vente en ligne proposant des produits phytopharmaceutiques explosent, cet article créerait un appel d'air à ces ventes dans des circuits détournés, ce qui irait complètement à l'encontre de l'objectif visé par cet article : éviter les conflits d'intérêts entre conseillers et vendeurs pour permettre à terme une réduction de l'utilisation de ces produits.