Encore heureux que les communes carencées ne soient pas concernées, monsieur le secrétaire d'État. Il n'aurait plus manqué que cela !
La parole présidentielle dit qu'il faut mettre les populations les plus fragiles dans des logements sociaux hors quartiers prioritaires de la politique de la ville : nous sommes d'accord, n'est-ce pas ? Or si vous exemptez les communes qui ne sont pas carencées mais qui n'ont pas 25 % de logements sociaux de l'obligation de faire du logement social lorsqu'on transforme des bureaux en logements, vous allez diminuer le nombre de logements sociaux qui se construisent actuellement !
Le dispositif actuel fonctionne bien. Bien sûr, les promoteurs disent que s'il n'existait pas, ils en feraient plus – mais les promoteurs, c'est un peu comme les commerçants : je n'ai jamais rencontré un commerçant qui me dise que tout va bien, que la vie est belle et qu'il fait un chiffre d'affaires extraordinaire ! Le commerçant dit par principe que la vie est dure, que c'est compliqué, que la crise est là – et c'est normal. Le promoteur pleure toujours – et c'est normal. Tout cela est logique ; mais, en l'espèce, le dispositif actuel fonctionne plutôt bien.