Je partage les observations formulées par M. le rapporteur et M. le secrétaire d'État, auxquelles j'ajoute que nous portons une responsabilité collective en la matière.
En effet, il conviendrait que les dispositions légales prévoyant la réalisation des aires d'accueil soient véritablement mises en oeuvre. Là est le véritable problème, autant pour les municipalités qui se mettent en conformité avec la loi – comme je l'ai constaté dans l'agglomération dont j'avais jadis la charge – sinon plus que pour tant d'autres qui ne le font pas. En général, ce sont les bons élèves qui ont le plus de difficultés.
J'évoque une responsabilité collective, car tous les gouvernements qui se sont succédé jusqu'à présent n'ont pas suffisamment agi pour faire respecter la loi. Et objectivement, depuis douze mois, je reconnais que nous non plus n'avons pas été tellement proactifs sur ce sujet.