Il faut raison garder ; notre état d'esprit est le même ici que pour la loi Littoral. Ce que nous avons voulu faire, c'est répondre à deux problèmes : apporter le téléphone et l'internet à tous, résorber l'habitat indigne. Cela ne veut pas dire que tout va changer, ni que nous dérégulons tout !
En revanche, dans certains cas – des cas avérés, même s'ils ne correspondent pas à vos expériences, monsieur Coquerel, monsieur Peu – ces dérogations sont nécessaires.
Très concrètement, j'ai visité il y a quatre mois un village en Isère qui compte 350 habitants ; il a fallu dix ans pour y apporter le téléphone, parce que l'avis de l'ABF nécessitait des tests sur toutes les collines qui entouraient le village. Dix ans ! La conséquence, c'est que tous les jeunes ont quitté le village.