Le numérique dépasse largement nos frontières : la fausse information peut naître à l'étranger, y être diffusée ou, au contraire, partir de France à destination d'autres pays. La mondialisation des échanges justifie donc de compléter la loi de 1881 précitée. Madame la ministre, le Gouvernement travaille-t-il avec ses homologues aux niveaux européen et international pour lutter contre la diffusion massive de fausses informations ? Ces questions sont-elles des enjeux diplomatiques et à quel niveau sont-elles abordées ?
Vous avez dit que l'éducation était un outil efficace de lutte contre les fausses informations. J'y ajouterai le pluralisme : comment renforcer le pluralisme de l'information et des sources d'information, notamment au plan européen ?