Nous ne faisons pas référence à la dosimétrie des rayons, mais à la contamination interne. Un salarié est censé ressortir de son lieu de travail dans le même état de santé qu'à son entrée. Si un salarié se casse une jambe sur son lieu de travail, on considère qu'il s'agit d'un accident du travail. Nous estimons qu'il en va de même pour la contamination interne. Aussi souhaitons-nous qu'elle soit reconnue en tant qu'accident du travail, car, je le répète, nous ne sommes pas maîtres de l'environnement, de l'organisation ou des conditions de travail dans lesquelles nous sommes placés. Si nous ne nous battions pas pour faire valoir une contamination interne comme accident du travail, nous cautionnerions le fait que le problème est lié au comportement du salarié.