Si un incident grave devait se produire dans une centrale ou sur un site nucléaire, suivant la nature et l'importance de l'accident, je ne crois pas que les personnes présentes pourraient sortir – et heureusement !
Depuis des années, les salariés sous-traitants ne sont pas respectés, bien que cet état de fait s'améliore un peu, reconnaissons-le. Aussi, en cas d'accident grave, on se dit qu'ils se débrouilleront. Mais je suis persuadé qu'à 90 %, les gens resteront. Peut-être suis-je un peu en contradiction sur ce point avec M. Reynaud. Comment répéter depuis trente ans que les sous-traitants et l'association que nous représentons sont garants de la sécurité et de la sûreté des installations nucléaires françaises et se retirer le jour où se produit un accident grave ? De toute façon, il est probable que nous ne pourrons pas partir du site.