Travailler sur l'installation nucléaire nécessite de suivre des formations en français qui répondent à des cahiers des charges élaborés par les exploitants nucléaires. Ces personnes travaillent sur les installations en exploitation. Les travailleurs détachés oeuvrent notamment sur des opérations de travaux de génie civil. Des dérives ont eu lieu à l'EPR de Flamanville. Le chantier ITER de Cadarache réunit un gros pourcentage de ressortissants de l'Union européenne. La barrière de la langue est un frein. Sur une installation nucléaire, les messages sonores sont fréquents, par exemple pour empêcher d'entrer dans le local, pour énoncer des mises en garde, pour empêcher d'intervenir, pour évacuer le bâtiment. Si les personnes qui interviennent ne comprennent pas le français, on crée des complications. Imaginez que des personnes à qui l'on demande d'évacuer restent sur leur lieu de travail…
Nous avons des retours des organismes de formation qui nous disent que les salariés qui parlent le français, le comprennent et le maîtrisent jouent le rôle de référents. Ils font le lien avec l'équipe qui intervient, ils traduisent messages et documents.